Le pape Léon XIV est un homme “pondéré, mesuré, et qui ne vacille pas”
Au lendemain de son élection comme nouveau pape, le quotidien américain “The New York Times” brosse le portrait de Robert Francis Prevost. Cardinal relativement peu connu du grand public, il jouit pourtant d’une aura internationale et d’une image d’homme de consensus.
Robert Francis Prevost, élu jeudi 8 mai 267e pape de l’Église catholique sous le nom de Léon XIV, est le premier souverain pontife venu des États-Unis. La décision des 133 cardinaux électeurs, annoncée par une fumée blanche au terme du deuxième jour du conclave dans la chapelle Sixtine, va à rebours de l’idée, ancrée de longue date, selon laquelle jamais le collège cardinalice ne désignerait un pape issu d’une superpuissance mondiale jouissant déjà d’une influence considérable sur la course du monde. Or le successeur de François pourrait bien bouleverser les structures mondiales du pouvoir dans l’Église catholique.
Par sa nationalité américaine, il est dans une position de choix pour offrir sa différence face au catholicisme conservateur en vogue dans son pays. Il s’est d’ailleurs déjà exprimé vigoureusement contre la vision d’un christianisme politique promue par le gouvernement Trump.
Au-delà de ses origines américaines, ce polyglotte de 69 ans, natif de Chicago, a l’image d’un homme d’Église qui transcende les frontières. Il a exercé son ministère durant vingt ans au Pérou, dont il est devenu un évêque et un citoyen naturalisé, avant de prendre la direction de son ordre religieux à l’international [comme prieur général de l’or
The New York Times (New York) Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l’étranger, plus de 130 prix Pulitzer et plus de 11 millions d’abonnés au total à la fin de l’année 2024, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 10 millions d’abonnés à la fin de 2024, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.
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